Tchatchason 2017

« Durfort fait son Tchatchason 2017 »
A Durfort (81),
Fontaine , Fontaine Magique, l’Ephémère et Café du village.
Samedi 01 juillet après midi et soir Dimanche 02 juillet matinée et midi.
Performances et animations gratuites. Buvettes et restauration sur place.
Pour sa cinquième édition le « Tchatchason » poursuit son exploration des propositions artistiques étonnantes qu’il présente, gratuitement, dans une atmosphère aussi conviviale que bucolique.
Ateliers divers et expositions dès le samedi après midi, grand repas villageois, performances de danse et de textes le soir et le dimanche midi, randonnée contée et des surprises d’installations dans le village et la rivière.
Programme TCHATCHASON 2017
Dossier de presse, présentations des artistes et invités.
Samedi 01 juillet
12h :
Pique nique sur les bords de la rivière. Rendez-vous à la Fontaine
14h
Ouverture des expositions :« l’art en lieux insolites »:
- Fontaine Magique
- Grande salle du bas, Obéye FALL (peintre sénégalais), Nadèje KOUTSIKIDES (Installation d’images), et Do SOLER (sculptures terre).
- Salle des turbines: Ahmed AZZOUZ (projection film).
- Couloirs Mathias NOVO (plasticien)
- Mur extérieur de la Fontaine Magique et village, Myriam GALINIER, affichage et grands formats poétiques.
- Installations dans le village de sculptures métal de Guillaume GALLARD.
- L’Ephémère place du Plo: Corner art-shop & tea time (Penny WISON et collectif anglophone)
Les artistes exposés
Obéye FALL
Obéye FALL est né en 1962 à Saint-Louis du Sénégal.
Il a suivi sa formation à l’INAS (Institut National des Art du Sénégal) de 1978 à 1979, avant d’intégrer l’École Nationale des Beaux Arts du Sénégal, de 1984 à 1987.
Dans ses recherches en peinture et en sculpture, Obéye est influencé par l’expressionnisme abstrait, notamment le Colorfield painting et l’utilisation plastique et frustre des matériaux dans la statuaire africaine. Il arrive, avec la synthèse de ces deux univers opposés, à épurer radicalement son espace pictural dans une unité chromatique, afin de résorber tout signe, ligne ou trait suscitant la localisation d’une forme figurative dans son espace. À la place des signes, il privilégie la qualité plastique et frustre des matériaux fichés dans la statuaire africaine, en les dénuant de leur sens et sans tenir compte de leur spécificité symbolique, il les inclut dans son espace, afin de créer un univers plastique poussé à manifester l’inconscient dans son système esthétique.
Obéye FALL comme nombre d’artistes plasticiens africains inscrit ses recherches dans une démarche universelle afin d’éviter toutes formes de classification : « je suis un artiste africain qui fait de l’art, mais pas un artiste africain qui fait de l’art africain » (Dixit Obéye FALL).
Nadèje KOUTSIKIDES
Installation de 18 images. Sans titre, série de 9 cartes postale, 2012, est une proposition qui soulève la question de la violence masculine qui sévi dans certains couples et du déni que l’homme comme la femme mettent en place, occultant la réalité pour se protéger. Ici dans un jeu inversé, les images laissent entrevoir la violence des actes, tandis que les lettres racontent une vie qui semble épanouie. Dans chaque texte, des indices ténus laissent planer un frisson glacial.
Il n’est pas anodin que la représentation de la femme soit la poupée Barbie, femme objet, qui semble parier sur son corps pour réussir dans la vie, un symbole de soumission aux diktats masculins pour les féministes bien que l’Amérique des années 60 voit dans cette effigie une femme émancipée, une insoumise, une mutine, une conquérante…
Mathias NOVO
Peinture introspective et mise en miroir. La matière reste fluide, entre tolérance/intolérance, il laisse libre court aux visions abstraites, entre psychédélisme et art brut.
Myriam GALINIER
Myriam Galinier présente «J’ai vu», installation poétique.
Sous forme d’affiches, installées sur les murs, les mots s’exposent, s’invitent au partage.
L’écriture devient image, un zoom sur le dire.
Elle capte, attrape les moments, les mouvements, les sensations sur le vif, et les donnent à voir.
Ahmed AZZOUZ
Installation vidéo : « E-SLAM » éléctronic-slam
Ahmed Azzouz est un bidouilleur plasticien, performeur, monteur de son et d’images animées (comme on dit dresseur de lions).
Guillaume GALLARD
https://www.facebook.com/guillaume.gallard.7?ref=br_rs
Il est avant tout sculpteur de machines étonnantes, conçues et assemblées avec des matériaux en métal de récupération industrielle et collagiste-plasticien. Il installe ses objets dans les rues, dans les jardins, dans les rivières, comme autant d’éléments naturels libres qui évoquent en plein air un immense sentiment d’évasion.
15h – 18h :
- Atelier d’écriture de Eric Cartier à la Fontaine.
- Atelier cuisine avec Mathias NOVO
Eric CARTIER.
https://www.facebook.com/eric.cartier.1426?pnref=friends.search
Moteur du projet musical « Ecart », il est aussi réputé pour ses interventions dans le cadre d’ateliers d’écriture auprès des publics les plus larges (des jeunes scolaires, aux adultes débutants), Eric Cartier est un incontournable bonhomme en ce qui concerne l’écriture à dire. Il animera comme les années précédentes l’atelier d’écriture ouvert à tous ainsi que l’apéro slam et textes dits.
Mathias NOVO. Il est un peintre-cuisinier ou l’inverse (Cf. ci dessus). Il initiera les participants à la préparation du repas du soir. Comment on fait ? Comment on s’amuse ?
18h30 :
Apéro Slam et textes dits
A la Fontaine . Animation Eric Cartier (CF. ci dessus).
20h :
Grand repas
Repas champêtre et joyeux chemin de la Fontaine. (10€)
Puis buvette sur place.
PERFORMANCES
Au premier étage de la Fontaine Magique
21h30
Spectacle / performance « Anima »
Par « la Cie drôle de Zoiseaux ». Danse et échasses.
(http://droles-de-zoiseaux-cie.weebly.com ).
Pour le psychanalyste Jung, l’anima définit la part féminine et cachée de l’homme. Dans Anima, cet aspect refoulé éclot ; surgit alors une sensualité masculine. C’est la danse d’un homme qui sublime la féminité cachée au fond de lui, qui expose sa masculinité sans rempart.
Un double jeu sur ce qui est masculin ou féminin vient troubler les identités. L’homme en robe de mariée peut apparaître plus masculin qu’il n’y paraît. Et dans sa tenue masculine, il prend des allures féminines. La danse entretient le doute et le corps dansant sur les échasses devient hybride.
Conception – interprétation / David Marchal
Costume / David Marchal, Lucette Vayssière, Camille Audouard
22h15
Concert / performance (http://natyotcassan.wixsite.com/boite-a-je )
Le projet NATYOTCASSAN est issu de la rencontre entre une poétesse (Nathalie Yot) et un musicien/arrangeur sonore (Denis Cassan). La poésie de l’auteure déclamée par elle-même se confronte aux sons hybrides et obsessionnels des machines. Des textes ciselés, âpres, aux confins de l’intime, s’installent sur une musique électro, nous faisant découvrir une poésie singulière. Natyot autopsie ses traces, celles qui la constituent, révèlent le tableau du dedans. Des mots portés par des beats lancinants, une parole qui se faufile à travers des univers sonores éclectiques. De quoi remuer le corps et l’esprit. Un duo interactif où l’un et l’autre piquent et repiquent nos sens.
Natyot, fut signé chez Barclay avec le groupe ZWAP, puis lauréate du FAIR dans un projet solo. Ensuite, elle se consacre à l’écriture et publie plusieurs recueils de poésie. Elle est invitée dans divers festivals dans lesquels elle lit ses textes et multiplie les collaborations avec d’autres artistes (poètes, performeurs, danseurs, musiciens). Elle se tourne aussi vers le théâtre, crée Ma Poétic Party (laboratoire d’expérimentation poétique) et anime des ateliers d’écriture. Le projet NATYOTCASSAN lui permet de renouer avec l’univers musical déjà très présent dans son écriture.
Denis Cassan est né avec un ordinateur. Depuis si longtemps, ses mains sont collées au clavier. Il entre dans le monde électro par le biais du rock pour lui donner un air de dance-floor. Le son sur lequel il travaille est le produit d’équipements analogiques et de softwares aux filtres desquels il a passé ses émotions. La grande variété de ses goûts lui permet de travailler sur différents types de projets. Avec Natyot, il peut intégrer toutes sortes d’influences et explorer encore plus loin son propre univers se laissant guider par l’intimité de cette poésie.
23h
After / Musiques / Blablas / Buvette.
Dimanche 02 juillet
10h-12h
Randonnée contée (autour de deux heures). Facile et familiale.
Rendez vous / départ au Café du village « Le Cyrano ».
Randonnée sur les versants de la vallée. Vers les crêtes, à travers une belle forêt pleine d’histoire et de souvenirs de charbonniers. Vue sur le village, la montagne noire et les collines du Tarn puis les monts du Sidobre.
Conteur : Jean Michel HERNANDEZ
« Chergui Théâtre » (http://www.chergui.org/wp/ )
Jean-Michel Hernandez, comédien de formation est tombé dans la marmite des contes il y a plus de 20 ans. Il raconte, quête et invente des contes, il maîtrise son affaire. En bon maître du tempo, il sait ménager sa monture, la surprise, les petites frayeurs et les grands soulagements. Mais surtout, son truc à lui, c’est de miser sur la connivence et le partage. « Ce qu’il y a de bien avec le conte, c’est qu’on casse le quatrième mur qu’il y a au théâtre », confit-il. Ce qui tombe bien car ici, chaque année, il mène cette randonnée contée familiale et la rythme d’histoires aussi cocasses que merveilleuses.
12h45
Jérôme PINEL «Les monologues d’un Code-Barres ».
Performance solitaire / poésie brute. https://www.facebook.com/jerome.pinel.129
Café du village « Le Cyrano »
Soit une performance d’un théâtre brut où le seul décor est celui qui s’invente par la force des mots et l’implacable interprétation carnée de Jérôme Pinel. Ici juste une table, un sac de sport défraichi, et des personnages aux humanités cabossées. Solitudes, hallucinations, intrigues s’égarent dans un monde ahuri de vétéran de guerre, de comptable effacée, de vendeur de canapés, de bucheron…
Textes : Jérôme Pinel. Mise en scène : Lionel Sabatier.
13h15
Café du village « Le Cyrano »
Apéritif de fin, et petite restauration sur place.
Contact Tchatchason
Louis PI : 06 87 27 67 08 / triplezero@triplezero.fr
Marc Tison (Programme) : 06 17 02 00 50 / mc.tison@orange.fr
Guillaume Gallard (Pour les expositions) : 06 20 96 46 41/ garotrok@gmail.com